Neuralink, l’une des entreprises d’Elon Musk les plus controversées du moment, a annoncé jeudi 25 mai sur Twitter qu’elle avait reçu l’accord des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux connectés sur des humains.
Connecter le cerveau à des ordinateurs !
« C’est un premier pas important qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes », a déclaré la société californienne sur son compte Twitter, précisant que « les recrutements pour les essais cliniques ne sont pas encore ouverts ».
Neuralink conçoit des appareils connectés à implanter dans le cerveau pour communiquer avec les ordinateurs directement par la pensée. Ils doivent d’abord servir à aider des personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques.
Doter le cerveau d’une puissance informatique, une réalité ?
La startup veut ensuite rendre ces implants suffisamment sûrs et fiables pour qu’ils relèvent de la chirurgie élective (de confort) – des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d’une puissance informatique.
Pour Elon Musk, ces puces doivent permettre à l’humanité d’arriver à une « symbiose avec l’IA », selon ses mots de 2020, prononcés lors de la conférence annuelle de l’entreprise.