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En Afrique, où des millions de foyers vivent encore sans électricité, une initiative ambitieuse, baptisée Mission 300 (M300), suscite un espoir sans précédent. Portée par une collaboration entre le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, cette mission vise à raccorder 300 millions d’Africains supplémentaires à l’électricité d’ici 2030. Le premier sommet des chefs d’État africains sur l’énergie, tenu à Dar es Salam en Tanzanie, a marqué le lancement officiel de ce projet transformateur.
Mission 300 : Un plan d’action pour combler le déficit énergétique africain
Avec près de 600 millions d’Africains privés d’électricité, représentant 83 % de la population mondiale sans accès à l’énergie, la Mission 300 arrive à un moment critique. Cette initiative repose sur une approche innovante, combinant technologies de pointe et financements novateurs. Douze pays, dont le Nigéria, la Tanzanie et la République démocratique du Congo, ont déjà présenté leurs Pactes nationaux pour l’énergie, servant de feuilles de route pour des transformations spécifiques à chaque pays.
Une collaboration mondiale pour unavenir énergétique durable
Le sommet de Dar es Salam a réuni 1 500 participants, dont des chefs d’État, des représentants du secteur privé et des partenaires internationaux. Deux résultats majeurs en sont ressortis : la Déclaration de Dar es Salam sur l’énergie, qui engage les gouvernements africains à réformer leur secteur énergétique, et les premiers Pactes nationaux pour l’énergie. Des organisations comme l’Alliance mondiale pour l’énergie et la Fondation Rockefeller ont déjà engagé 10 millions de dollars pour soutenir des projets d’électrification dans 11 pays africains.
Les projets phares de la BAD
En tant que leader du développement énergétique en Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement joue un rôle central dans la Mission 300. Parmi ses projets emblématiques figurent le projet éolien du lac Turkana au Kenya, qui a ajouté 310 mégawatts au réseau national, et l’initiative Desert to Power (D2P), visant à transformer le Sahel en une centrale solaire géante. Ces efforts devraient permettre de raccorder 50 millions de personnes à l’électricité, complétant l’objectif de la Banque mondiale de 250 millions de raccordements d’ici 2030.
L’impact de la mission 300 : Bien plus qu’une simple électrification
La Mission 300 ne se contente pas de développer des infrastructures énergétiques ; elle promet une transformation profonde des conditions de vie de millions d’Africains. En offrant un accès à une énergie abordable, fiable et durable, cette initiative ouvre la voie à un avenir plus prospère et équitable. Pour des millions de personnes qui n’ont jamais connu l’électricité, la Mission 300 représente bien plus qu’un projet énergétique : c’est une promesse de changement radical pour les générations futures.
Un avenir radieux pour l’Afrique
Alors que l’Afrique s’engage sur la voie de l’accès universel à l’énergie, la Mission 300 incarne une lueur d’espoir pour des millions de personnes. Grâce à des partenariats solides, des technologies innovantes et une volonté politique affirmée, cette initiative pourrait bien éclairer l’avenir de tout un continent.