Alors qu’Apple se lance dans la course à l’IA, elle recherche également l’aide de partenaires. Lors de l’événement « Apple Intelligence » plus tôt ce mois-ci, l’entreprise de la pomme a annoncé qu’elle s’associerait avec OpenAI pour intégrer ChatGPT dans la version remaniée de Siri. Le Wall Street Journal rapporte désormais qu’Apple et la société mère de Facebook, Meta, sont en pourparlers autour d’un accord similaire.
Néanmoins, ces pourparlers ne seraient pas finalisés et pourraient encore échouer. Meta a refusé de commenter, tandis qu’Apple n’a pas immédiatement commenté cette nouvelle.
L’approche d’Apple en matière d’IA qualifiée d’ennuyeuse
Comme l’a noté Sarah Perez, l’approche d’Apple en matière d’IA semble actuellement un peu ennuyeuse : plutôt que de considérer cela comme une opportunité de réinvention ou de perturbation globale, elle commence par ajouter des fonctionnalités basées sur l’IA (comme des suggestions d’écriture et des émojis personnalisés) à son système existant. Mais privilégier l’aspect pratique plutôt que l’innovation pourrait ralentir la croissance de son IA. Apple peut alors tirer parti de partenariats pour aller au-delà des capacités de ses propres modèles.
Ainsi, un accord avec Meta pourrait rendre Apple moins dépendant d’un seul partenaire, tout en fournissant également une validation pour la technologie d’IA générative de Meta.
Apple freinée par l’UE
Tandis qu’Elon Musk, co-fondateur d’OpenAI mais qui lui fait désormais concurrence via sa nouvelle startup xAI , semblait tellement préoccupé par la possibilité que ChatGPT soit profondément intégré aux systèmes d’exploitation d’Apple qu’il a menacé d’interdire les appareils Apple de ses entreprises, Apple a déclaré qu’il demanderait la permission aux utilisateurs avant de partager des questions et des données avec ChatGPT. Vraisemblablement, toute intégration avec Meta fonctionnerait de la même manière.
Dans un autre développement récent, Apple a également déclaré que même si Apple Intelligence devrait être déployée dans les dernières versions de ses systèmes d’exploitation (notamment iOS 18, iPadOS 18 et macOS Sequoia) plus tard cette année, elle prévoit de retenir la technologie, notamment pour répondre aux prérogatives de l’Union européenne, en raison de la loi sur les marchés numériques de l’UE (qui est censée encourager la concurrence sur les marchés numériques).