Plus de 5 millions de personnes sont mortes du Coronavirus dans le monde. Les vaccins actuels offrent une protection significative contre les maladies graves, mais à mesure que de nouveaux variants potentiellement plus contagieux émergent, les chercheurs doivent mettre à jour leurs vaccins au fur et à mesure.
Des cellules T capables de créer une réponse immunitaire plus durable
Des chercheurs viennent de découvrir de rares cellules T naturelles capables de cibler une protéine présente dans le SRAS-CoV-2 et dans plusieurs autres types de coronavirus.
L’étude a été publiée dans le « Cell Reports Journal ». Les résultats suggèrent qu’un composant de cette protéine, appelé polymérase virale, pourrait potentiellement être ajouté aux vaccins contre le Covid-19. L’objectif est de créer une réponse immunitaire plus durable et augmenter la protection contre les nouveaux variants du virus.
La plupart des vaccins Covid-19 utilisent une partie de la protéine trouvée à la surface du virus pour inciter le système immunitaire à produire des anticorps. Cependant, de nouveaux variants, tels que delta et omicron, portent des mutations sur la protéine de pointe, ce qui peut les rendre moins reconnaissables pour les cellules immunitaires et les anticorps stimulés par la vaccination.
Comment fonctionnent ces nouveaux vaccins ?
Les chercheurs ont déclaré qu’une nouvelle génération de vaccins sera probablement nécessaire pour créer une réponse immunitaire plus robuste et plus longue, capable de repousser les variants actuels et ceux qui pourraient survenir à l’avenir.
Une façon d’y parvenir était d’ajouter un fragment d’une protéine virale différente aux vaccins. Les cellules T sont équipées de récepteurs moléculaires à leur surface qui reconnaissent des fragments de protéines étrangères appelés antigènes. Lorsqu’une cellule T rencontre un antigène reconnu par son récepteur, elle s’auto-réplique et produit des cellules immunitaires supplémentaires, dont certaines ciblent et tuent immédiatement les cellules infectées.
Les chercheurs se sont concentrés sur la protéine polymérase virale. Cette dernière se trouve non seulement dans le SRAS-CoV-2 mais dans le SRAS, le MERS et le rhume. Les polymérases virales servent de moteurs que les coronavirus utilisent pour se copier, permettant à l’infection de se propager.
Des récepteurs de cellules T capables de reconnaître le virus
Pour déterminer si le système immunitaire humain possède ou non des récepteurs de cellules T capables de reconnaître la polymérase virale, les chercheurs ont exposé des échantillons de sang de donneurs humains sains. Ils ont découvert que certains récepteurs des cellules T reconnaissaient la polymérase.
Les nouvelles découvertes de l’UCLA indiquent une stratégie qui peut aider à augmenter la protection et l’immunité à long terme seraient envisagées. Les chercheurs mènent actuellement d’autres études pour évaluer la polymérase virale en tant que nouveau composant vaccinal potentiel.
