Lors de la table ronde au GITEX Maroc intitulée « Cyber Resilience for Development: Strategies for Strengthening Cyber Capacities in Africa », Andy Garth, directeur des affaires gouvernementales chez ESET, a abordé le thème de la résilience cybernétique en Afrique. Avec la transformation numérique croissante, renforcer les capacités cybernétiques est crucial pour une croissance durable et sécurisée.
Défis et Solutions
Les principaux défis pour les pays africains incluent le manque de ressources spécialisées, des infrastructures de sécurité insuffisantes et une sensibilisation limitée aux risques cybernétiques. Andy Garth a souligné l’importance de la collaboration entre gouvernements, entreprises privées et organisations de la société civile pour surmonter ces obstacles. Cette collaboration permet de partager des ressources et des connaissances pour renforcer les capacités cybernétiques.
Initiatives collectives
Les initiatives de renforcement des capacités cybernétiques sont essentielles pour améliorer la résilience cybernétique en Afrique. Des exemples réussis incluent des programmes de formation, des certifications en cybersécurité et des projets de développement technologique local. Ces initiatives augmentent les compétences locales et favorisent une culture de sécurité proactive.
Rôle des Acteurs Clés
Les gouvernements, les entreprises privées et les organisations de la société civile jouent tous un rôle crucial dans le développement et la mise en œuvre de stratégies de résilience cybernétique. Les gouvernements doivent créer des politiques adaptées, les entreprises doivent investir dans des solutions de sécurité, et la société civile doit sensibiliser et éduquer le public.
Partenariats Internationaux
Pour renforcer leurs capacités et leur résilience cybernétique, les pays africains peuvent bénéficier de partenariats internationaux. Ces partenariats permettent de partager des connaissances, accéder à des technologies avancées et développer des solutions communes aux cybermenaces.
L’engagement d’ESET, tel que présenté par Andy Garth, montre l’importance du renforcement des capacités cybernétiques et de la collaboration multipartite pour protéger le continent africain contre les cybermenaces et saisir les opportunités de la transformation numérique.
ESET Research : Cybermenaces marquantes et opérations de groupes alignés avec des états
ESET publie son dernier « rapport d’activité APT » qui examine les activités les plus remarquables d’une sélection de groupes APT (menaces persistantes avancées). Ces recherches sont documentées par les analystes d’ESET sur une période allant d’octobre 2023 à fin mars 2024, elles illustrent les tendances clés et les développements des menaces à venir. Ces éléments ne représentent qu’une fraction des données d’intelligence en cybersécurité disponibles dans les rapports privés d’ESET.
Parmi les points saillants :
- Groupes alignés sur l’Iran : Intensification des activités depuis le conflit israélo-palestinien, avec des stratégies plus agressives de MuddyWater et Agrius.
- Groupes alignés sur la Russie : Espionnage accru au sein de l’UE et attaques contre l’Ukraine, incluant la campagne de désinformation Texonto.
- Groupes alignés sur la Chine : Exploitation des vulnérabilités des appareils publics et des logiciels pour cibler divers secteurs.
- Groupes alignés sur la Corée du Nord : Ciblage continu des industries aérospatiale, de la défense et des crypto-monnaies.
Jean-Ian Boutin, directeur de la recherche sur les menaces chez ESET, souligne que l’Europe est de plus en plus ciblée par des attaques visant principalement les organisations gouvernementales et des secteurs verticaux.
Cette vigilance continue et les efforts de recherche d’ESET démontrent l’importance d’une approche proactive et informée pour renforcer la résilience cybernétique, non seulement en Afrique mais à l’échelle mondiale.
avec Communiqué