L’intelligence artificielle générative, et plus particulièrement ChatGPT, a révolutionné notre façon d’interagir avec les machines. Capable de générer du texte de qualité humaine, cet outil est devenu incontournable dans de nombreux domaines. Cependant, derrière cette prouesse technologique se cache une réalité moins reluisante : un impact environnemental non négligeable.
Une consommation énergétique insoupçonnée
Une étude récente a révélé que chaque requête effectuée sur ChatGPT entraîne une consommation d’énergie non négligeable, se traduisant par des émissions de CO2. En effet, les modèles d’IA comme ChatGPT nécessitent d’importantes capacités de calcul, qui sont assurées par des centres de données énergivores. Ces derniers, alimentés en grande partie par des énergies fossiles, contribuent ainsi au réchauffement climatique.
Un coût environnemental à relativiser ?
Il est important de nuancer cette information. Si une seule requête peut sembler anodine, la multiplication de ces requêtes à l’échelle mondiale entraîne un impact cumulatif significatif. De plus, l’entraînement de ces modèles, une étape cruciale de leur développement, consomme des quantités d’énergie encore plus importantes.
Néanmoins, il est intéressant de comparer cet impact avec celui d’autres activités humaines. Par exemple, une étude a montré qu’une requête ChatGPT émet bien moins de CO2 que la production d’un steak. Il s’agit donc de relativiser cet impact tout en restant conscient de l’enjeu.
L’intelligence artificielle est une technologie prometteuse, mais elle ne doit pas se faire au détriment de notre planète. Il est essentiel de développer des IA plus responsables et plus durables. En tant qu’utilisateurs, nous pouvons également contribuer à cet effort en limitant nos requêtes et en privilégiant des outils développés dans une optique de respect de l’environnement.