La South Mediterranean University (SMU : MSB/MedTech/LCI), première université anglophone en Tunisie et dont le campus se situe aux Berges du Lac 2 à Tunis, vient de renforcer son partenariat avec la fameuse université canadienne HEC Montréal à travers une nouvelle convention.
Celle-ci a été signée entre le Professeur Mahmoud Triki, Président-fondateur de la SMU, et Mme Marie-Hélène Jobin, directrice des relations et des partenariats internationaux à HEC Montréal. Elle concerne deux des établissements de la SMU, à savoir l’école de gestion MSB (Mediterranean School of Business) et l’école d’ingénieurs MedTech (Mediterranean Institute of Technology).
Une nouvelle convention tuniso-canadienne
« Je crois fermement que l’éducation est à la base des relations d’amitiés et de coopération économique entre nos deux pays » a déclaré le Pr Triki à cette occasion, émettant le vœu que les freins au développement pouvant exister soient levés pour permettre aux institutions universitaires tunisiennes de pouvoir disposer d’antennes dans d’autres pays.
Cette convention tuniso-canadienne porte sur plusieurs niveaux : tout d’abord avec la MSB, dans le sens où elle permet aux étudiants tunisiens du premier cycle d’entamer des études 2+2, c’est-à-dire deux années à MSB Tunis suivies de deux autres années à HEC Montréal, ce qui leur permet d’obtenir un double diplôme (Bachelor en Administration des Affaires).
Une deuxième possibilité sera désormais offerte aux étudiants en Master 1+1, à savoir une première année en Tunisie et une seconde au Canada, aboutissant à un Master en Supply Chain & Operations Management (à la MSB) puis un DESS en chaîne logistique (à HEC Montréal).
Un mini-MBA de formation continue
La convention porte aussi sur la possibilité d’offrir un mini-MBA de formation continue avec un programme qualifiant et, d’autre part, un diplôme d’Executive Education 1+1 (EMBA à MSB et MBA à HEC).
Il s’agit d’un programme de 6 mois ayant pour objectif d’améliorer les compétences managériales des cadres et des dirigeants d’entreprises dans plusieurs secteurs. Les cours sont organisés à raison de trois jours par mois avec des professeurs à la fois de MSB Tunis et d’HEC Montréal.
Avec MedTech, un autre parcours d’ingénieur-manager est proposé, combinant une formation en ingéniorat avec une autre en gestion selon le même principe qui permet, après deux années d’études, un transfert à Montréal pour l’obtention d’un Bachelor en Administration des Affaires à HEC Montréal et à Polytechnique Montréal au bout de 5 ans (deux années de prépa + 3 années de spécialité).
Dr Sana Miladi, enseignante et directrice des programmes de licences et du programme HEC Montréal à MSB, a souligné, lors de la cérémonie de signature, l’importance de « l’impact de ce genre de partenariat sur les étudiants mais aussi sur les Tunisiens en général en termes d’employabilité et de création d’entreprises ». Elle a également rappelé que cela permettait aux établissements de la SMU « d’entrer petit à petit dans le classement des grandes écoles dans le monde ».
De son côté, Mme Jobin a indiqué que HEC Montréal « s’associe avec des partenaires de prestige dont MSB et MedTech avec qui il existe depuis 2014 un partenariat soutenu et très fructueux », ajoutant qu’elle œuvrait à « travailler pour augmenter le nombre de Tunisiens étudiants au Canada, car le pays a besoin de personnes qualifiées ».
HEC Montréal, l’une des 100 meilleures écoles de gestion dans le monde
HEC Montréal est une institution de prestige qui fait partie des 100 meilleures écoles de gestion dans le monde qui est triplement accréditée (AMBA, AACSB et EQUIS), ce qui témoigne de la qualité de l’enseignement qui y est prodigué. Elle compte près de 15.000 étudiants dont 3740 étrangers. Elle dispose de 314 professeurs et 9000 cadres et dirigeants formés chaque année.
L’établissement a passé près de 195 partenariats dans 56 pays et depuis sa création il y a 125 ans, il a formé plus de 105.800 diplômés.
Le conseiller commercial de l’ambassade du Canada en Tunisie, M. Aladin Legault d’Auteuil, a confirmé l’intérêt porté par les étudiants tunisiens pour les institutions éducatives au Canada et a émis le souhait que cette répartition soit également équilibrée avec la venue d’étudiants canadiens en Tunisie.